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Isabelle LEVERT Psychologue clinicienne Psychothérapeute |
Métaphores, contes et paradoxes porteurs
Imaginer, c'est déjà agir
Suggestions inspirées au cours des psychothérapies
Pour qui veut aller haut, mieux vaut viser l'Everest que le Mont Ventoux !
Il faut prendre le temps pour gagner du temps.
Il faut parfois être capable de perdre pour vaincre.
La vie est plus simple si on ne la complique pas.
Il est bon d'habiter l'instant tout en étant en projet.
On a souvent tort de vouloir avoir raison à tout prix.
Histoires courtes
Paroles d'auteurs
Il existe un curieux paradoxe. Quand je m'accepte tel que je suis, alors je peux changer. (Carl Rogers)
On ne va jamais aussi loin que lorsqu'on ne sait pas où l'on va ! (Christophe Colomb).
« En se rendant à Chartres, Péguy voit sur le bord de la route un homme qui casse des cailloux à grands coups de maillets. Son visage exprime le malheur et ses gestes la rage. Peguy s’arrête demande : « Monsieur, que faites-vous ? » « Vous voyez bien, lui répond l’homme, je n’ai trouvé que ce métier stupide et douloureux. Un peu plus loin, Péguy aperçoit un autre homme qui, lui aussi, casse des cailloux, mais son visage est calme et ses gestes harmonieux. « Que faites-vous, monsieur ? », lui demande Péguy. « Eh bien, je gagne ma vie grâce à ce métier fatigant, mais qui a l’avantage d’être en plein air », lui répond-il. Plus loin, un troisième casseur de cailloux irradie de bonheur. Il sourit en abattant la masse et regarde avec plaisir les éclats de pierre. « Que faites-vous ? », lui demande Péguy. « Moi, répond cet homme, je bâtis une cathédrale ! ». (Boris Cyrulnik).
Ce n'est pas en regardant la lumière qu'on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité. (C. G. Jung).
Celui qui fait le premier pas est le seul qui avance (F. Martin).
Propositions d'internautes
Si un jour le diable vient frapper à votre porte, invitez-le à s'asseoir à votre table, sinon il pourrait vous jouer des tours pendables dans le dos... (Mourad O.)
Il y a cette allégorie grecque où le flambeau de Prométhée est celui des sciences et anime les hommes. Que le satyre qui, voyant le feu pour la première fois, court à lui et veut l'embrasser, représente les hommes/enfants, qui séduits par l'éclat de cette chose, se livrent indiscrètement à l'étude pour en jouir sans sagesse et finir par en payer le prix... (Mourad O.)
Si le seul outil que vous avez est un marteau, vous verrez tout problème comme un clou. (Abraham Maslow).
La nature apprend à l'homme à nager lorsqu'elle fait couler son bateau. (Saït Faïk Abasiyanik).
Contes de fées
Griseldis - Le miroir des dames mariées
Cette histoire, qui date de la fin du 14ème siècle, met en scène une relation de couple dominant/dominé avec des attentes outrancières et une soumission extrême, au point que cette manière d'atteindre l'amour ne peut apparaître au lecteur que comme une impasse. En effet, ces couples sont pris dans un cercle vicieux, où l'un éprouve l'autre toujours plus et l'autre plie l'échine et continue de se sacrifier mais la méfiance de son partenaire subsiste. Il lui faut sans cesse plus de preuves d'amour et c'est l'escalade de la destructivité.
L'intégralité du texte et son analyse sont dans mon livre "Les violences sournoises dans la famille", paru aux éditions Robert Laffont, en 2016.
La Reine des Neiges de Andersen
Les poussières de miroir sont les germes de la perversion narcissique. Espérer que les larmes du partenaire guérissent les cœurs gelés est souvent vain, tout comme attendre des larmes de remord de sa part ou qu'il change pour redevenir celui qui a tant séduit... Toutefois ce conte met très bien en scène la quête éperdue pour retrouver le partenaire des débuts, l'espoir qui persiste en dépit de tout et la déformation subie par le bien et le beau, réduits à rien, et par le mal et le mauvais, qui prennent des proportions démesurées et contre quoi l'autre lutte et s'épuise.
Le vilain petit canard de Andersen
L'image du vilain petit canard colle à la peau de celui qui a lu ou cru lire dans les yeux des autres, devenus un miroir, la déception devant son apparence.
A l'époque, ce conte avait sans doute pour but d'illustrer le côté effrayant du mariage pour les jeunes filles, destinées à épouser un homme, inconnu d'elles mais aussi de les inviter à obéir à leur époux sous peine de sanctions. Ces thèmes, bien sûr, ne sont plus d'actualité. Toutefois, le conte de Barbe bleue reste intéressant au moins par deux aspects. Il souligne que ce n'est que face à la contrariété que le véritable visage de l'autre se montre. De plus, Barbe bleue, lorsque son masque tombe, laisse éclater une violence inouïe, tout comme certains hommes quand ils ne peuvent plus se mirer dans le regard admiratif de leur partenaire. La moindre critique les fait alors exploser de rage...
La petite fille aux allumettes
La petite fille aux allumettes est recroquevillée dans le froid. Il ne lui restait qu'un dernier petit morceau de bois à la pointe enrobée de soufre, l'ultime espoir. Elle le craqua contre un mur rugueux. En un éclair, apparurent avec la lumière...
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